AMRITZAR, Ville sacrée.

En route pour le Temple d’Or

Nous voilà partis, a pieds, pour nous rendre au temple d’or, le temple Sikh que nous sommes venus voir ici. Le trajet à pieds est déjà une escapade en soi. Nous nous faisons alpaguer par plusieurs tuk-tuks qui nous proposent tous d’aller à la « Wagah Border », la frontière Pakistanaise. Avec nos bonnes gueules d’européens, on se dit qu’une frontière en guerre, c’est pas forcément le mieux à faire. Puis nous passons par des rues piétonnes très typiques, étroites, colorées et bondées de monde. Encore une fois, ça regorge de vie.

Après un quart d’heure de marche dans cette ambiance fabuleuse. Nous voilà arrivés au Temple d’or.

Le temple d’Or ! Résidence des Gurus Sikhs

Les murs qui l’entourent, d’un marbre blanc éclatant, donnent sacrément envie de voir ce qui se cache derrière ! Après quelques péripéties de chaussures à l’entrée, nous finissons par entrer dans ce fameux Temple !

Ah oui… Parce qu’on entre pas dans un temple Sikh ou Hindou sans avoir laissé ses chaussures dehors. Et j’ai bien dit dehors, pas dans le sac !.. (oui, on s’est fait chopper par un garde stylé à la tunique bleue et turban orange… La chaussure dans le sac…) Nous n’apprendrons qu’après que les chaussures sont interdites, puisque faites à l’origine en cuir. Et on ne fait pas entrer de produits issus de la vache (à l’exception de son lait) dans un lieu de culte.

Enfin bref, nous arrivons finalement à entrer !!! Waw !!! Le Temple d’Or, un bâtiment plaqué or de la tête au pied flottant sur une grande étendue d’eau parfaitement calme ! incroyable.

Nous sommes devant la résidence des Gurus Sikhs. Depuis le 4ème guru, « Ram Das », qui le fit construire au 16ème siècle. Ce dernier décédé en 1581 fût succédé par 6 autres gurus. Au total, 10 gurus se sont succédés, désignés par leur prédécesseur avant leur mort, complétant les uns après le autres l’écrit saint des Sikhs. Le « Siri Guru Granth Sahib ». Livre de poèmes prônant la fraternité, la pureté et la générosité.

Le 10ème Guru, Gobind Singh sacre cet écrit comme étant son ultime successeur, au début du 18ème siècle. Le considérant suffisamment abouti après plus de 200 ans de réflexion spirituelles.

Gobind Singh introduira également les « 5K », signes distinctifs des sikhs :

  1. Kesh : le turban (maintenant les cheveux de son propriétaire, censé ne jamais les couper en mémoire des persécutions islamiques et indouistes du 17ème siècle)
  2. Kirpan : dague (permettant de défendre les faible, les pauvres et les opprimés)
  3. Kangha : peigne (Quel les sikhs doivent garder en permanence sur eux, pour ce rappeler que tout dans leur vie doit rester propre et organisé, y compris leurs long cheveux)
  4. Kara : Le bracelet d’acier (Symbole d’humilité et du lien pure et intemporel avec le divin)
  5. Kacherra : le caleçon court (J’ai pas tout compris sur le caleçon… si ce n’est qui est confort confort, et réservé aux Sikhs aguerris)

Rencontre improbable !

Durant la visite, nous faisons la rencontre d’Alibaba et Catherine. Un vendeur de tissus, propriétaire de la boutique « Alibaba » à Jaisalmer et une française, retraitée et passionnée de l’inde. Nous mangerons avec eux et prendront le temps de boire un Chaï (un thé latté et épicé que les indiens boivent a toute les pauses). Au grès de la conversation, ils nous conseillent d’aller voir la Wagah border, pour la relève de la garde. A ce qu’il parait, c’est un show digne de ce nom.

Alors go ! Nous voilà partis en tuk-tuk, again and again, pour la wagha border.

Le tuk-tuk tombe en panne 3 fois sur le trajet (d’une 20ène de KM Seulement). Manque de chance… nous arrivons juste après le show. Et en effet, ça doit être quelque chose vu la foule que nous croisons a contre sens. Tous sont munis de drapeaux indiens et ont les couleurs de l’inde peintes sur le visage. On se croirait a la sortie d’un match de coupe du monde.

Nous arriverons à voir la frontière, vide, mais tout de même imposante. Ça c’est de la frontière oh !

Le Temple d’OR, encore … Oui mais de nuit !

Au retour, il fait nuit, et nous nous arrêterons à nouveau au golden temple. Tant que nous y sommes, il serait bien dommage de louper les éclairages fabuleux de la bâtisse de nuit. Avant de rentrer pour une courte nuit à l’hôtel.

Retour à la maison, en train, forcément.

Le lendemain matin, 7h, et nous voilà dans le train, sur le retour. La fatigue a raison de nous et nous en feront autant que cet informaticien, habitant à Moali dans la banlieue de Chandigarh. La sieste sera aussi rendue possible car nous avons choisis un wagon plus en arrière du train, dans lequel nous entendons beaucoup moins le klaxon incessant de la locomotive qui annonce son arrivée aux gens sur les voies.

Un chouette Weekend, qui nous aura permis de rencontrer des indiens ouverts et d’un accueil extraordinaire.

Nous gardons contact avec Gaurav et Alibaba, et recevons encore près de 6 mois après, des messages de meilleurs vœux à toutes les fêtes nationales.

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